La saison 2021

Renault a écrit:

la question ne se posera pas car il pourra finir brillant second pour assurer le sacre.

Un zéro partout au dernier GP est un moindre risque qu’une obligation de résultat pour le pilote qui arrive en tête du championnat.

Évidemment, mais je pense que Verstappen connaît le risque s'il fait quoique ce soit. Après tout Schumacher en 97 a établi une sorte de jurisprudence à ce propos maintenant, et heureusement depuis personne n'a rien tenté en ce sens. Et maintenant lui comme Red Bull doivent savoir qu'ils sont dans l’œil du cyclone après le Brésil (et globalement les accrochages ou dépassements virils plus tôt cette saison).

Du coup si à Abu Dhabi il peut finir 2e pour être sacré, s'il est dépassé par Hamilton pour la tête de la course je ne vois pas pourquoi il prendrait un tel risque alors que le sacre lui tendrait les bras. Si par contre la seconde place ne suffit pas, tenter le tout pour le tout ferait sens dans sa tête...

Après tout est possible, qui sait à quel point il pourrait aller au delà du raisonnable. Schumacher avait eu ses moments où l'envie de vaincre allait au delà de la raison, il aura peut être le même "réflexe".
Si par contre la 2e place suffit à Abu Dhabi et qu'Hamilton est en tête avec Verstappen à ses basques, je me demande si Hamilton va tenter la stratégie infructueuse de 2016. Je pense que Mercedes aurait moins de raisons d'objecter sauf si le titre constructeur est menacé en même temps.

Bottas vient de sécuriser la 3° marche du podium

Loyola a écrit:

Bottas vient de sécuriser la 3° marche du podium

On est content pour lui.

Vivement qu'il rejoigne une écurie à la hauteur de son charisme et de son panache ! (dès 2022 normalement)

Je te trouve assez dur avec Bottas quand même

Son bilan chez Mercedes est loin d'être indigent pour un coéquipier d'un pilote du niveau d'Hamilton :
- 2x second du championnat
- 2x troisième du championnat (Et de peu en 2017)
- 1x cinquième en 2018 (A 4 point du 3°)
- 10 victoires
- 20 poles
- 18 MT
- 58 podiums dont 27 2° place
- 1319 Pts (Quasiment 70% de ce qu'à marqué LH sur la même période)

Et une contribution à sans doute 5 titres constructeur.

Malgré son manque de constance et de chance il fût un équipier parfait qui a grandement servit son employeur.

Et je ne suis pas certain que le recrutement de Russell sera bénéfique pour la lutte aux titres de Mercedes si jamais ils sont confronté à une forte concurrence.

Cette saison par exemple, je suis certains qu'aucun des pilotes Mercedes ne serait encore en course pour le titre s'il y avait eu une opposition forte entre équipier.

Bien des pilotes auraient pu obtenir les mêmes résultats que Bottas (voir faire mieux) compte tenu de la fusée dont il a bénéficié pendant 5 ans.

Loyola a écrit:

Je te trouve assez dur avec Bottas quand même

Son bilan chez Mercedes est loin d'être indigent pour un coéquipier d'un pilote du niveau d'Hamilton :
- 2x second du championnat
- 2x troisième du championnat (Et de peu en 2017)
- 1x cinquième en 2018 (A 4 point du 3°)
- 10 victoires
- 20 poles
- 18 MT
- 58 podiums dont 27 2° place
- 1319 Pts (Quasiment 70% de ce qu'à marqué LH sur la même période)

Et une contribution à sans doute 5 titres constructeur.

Malgré son manque de constance et de chance il fût un équipier parfait qui a grandement servit son employeur.

Et je ne suis pas certain que le recrutement de Russell sera bénéfique pour la lutte aux titres de Mercedes si jamais ils sont confronté à une forte concurrence.

Cette saison par exemple, je suis certains qu'aucun des pilotes Mercedes ne serait encore en course pour le titre s'il y avait eu une opposition forte entre équipier.

En résumé, il faudrait le féliciter de ne jamais avoir donné de fil à retordre à Hamilton ... C'est très certainement une qualité du point de vue d'une écurie ayant déjà son champion, mais beaucoup moins de manière individuelle.

Il n'est bien évidemment pas un mauvais pilote, mais ce palmarès que tu as évoqué est bien la moindre des choses quand on pilote une fusée depuis 5 saisons. Il est certain que la comparaison (légitime) avec son prédécesseur Nico Rosberg ne plaide pas en sa faveur.

Sa première saison en gris aura été convaincante, le reste un peu moins.

Yoschurri a écrit:

Bien des pilotes auraient pu obtenir les mêmes résultats que Bottas (voir faire mieux) compte tenu de la fusée dont il a bénéficié pendant 7 ans.

Pour moi Bottas est un Barrichello bis, idéal pour seconder un pilote de file. Rapide, accepte d'être numéro 2, capable de coups d'éclat en étant plutôt régulier.

Renault a écrit:

Pour moi Bottas est un Barrichello bis, idéal pour seconder un pilote de file. Rapide, accepte d'être numéro 2, capable de coups d'éclat en étant plutôt régulier.

Je ne suis pas certain qu'il est vraiment accepté d'être numéro 2 justement. A chaque début de saison nous avions le droit à des déclarations du genre "cette année je suis prêt pour jouer le titre mondial, etc ..." Pas tout à fait le discours d'un second couteau assumé.

Jim Clark a écrit:

Renault a écrit:

Pour moi Bottas est un Barrichello bis, idéal pour seconder un pilote de file. Rapide, accepte d'être numéro 2, capable de coups d'éclat en étant plutôt régulier.

Je ne suis pas certain qu'il est vraiment accepté d'être numéro 2 justement. A chaque début de saison nous avions le droit à des déclarations du genre "cette année je suis prêt pour jouer le titre mondial, etc ..." Pas tout à fait le discours d'un second couteau assumé.

Barrichello était pareil avec son contrat de numéro 1 bis.
Disons qu'il n'a contesté aucune consigne d'équipe, ce qui est ce qui est attendu.

Jim Clark a écrit:

Il n'est bien évidemment pas un mauvais pilote, mais ce palmarès que tu as évoqué est bien la moindre des choses quand on pilote une fusée depuis 5 saisons. Il est certain que la comparaison (légitime) avec son prédécesseur Nico Rosberg ne plaide pas en sa faveur.

Mon propos n'est évidement pas dans faire un pilote de premier plan, mais un très bon second couteau qui n'a pas démérité ce qui est déjà remarquable.

Et bien évidement son parcours ne fait que mettre en lumière les grandes qualités du très souvent sous-estimé Nico Rosberg.

Bottas n'a nullement volé sa place chez Mercedes.

Jim Clark a écrit:

Loyola a écrit:

Je te trouve assez dur avec Bottas quand même

Son bilan chez Mercedes est loin d'être indigent pour un coéquipier d'un pilote du niveau d'Hamilton :
- 2x second du championnat
- 2x troisième du championnat (Et de peu en 2017)
- 1x cinquième en 2018 (A 4 point du 3°)
- 10 victoires
- 20 poles
- 18 MT
- 58 podiums dont 27 2° place
- 1319 Pts (Quasiment 70% de ce qu'à marqué LH sur la même période)

Et une contribution à sans doute 5 titres constructeur.

Malgré son manque de constance et de chance il fût un équipier parfait qui a grandement servit son employeur.

Et je ne suis pas certain que le recrutement de Russell sera bénéfique pour la lutte aux titres de Mercedes si jamais ils sont confronté à une forte concurrence.

Cette saison par exemple, je suis certains qu'aucun des pilotes Mercedes ne serait encore en course pour le titre s'il y avait eu une opposition forte entre équipier.

En résumé, il faudrait le féliciter de ne jamais avoir donné de fil à retordre à Hamilton ...

brillamment décodé

Renault a écrit:

Pour moi Bottas est un Barrichello bis, idéal pour seconder un pilote de file. Rapide, accepte d'être numéro 2, capable de coups d'éclat en étant plutôt régulier.

La petite différence avec la politique de la scuderia, qui au final est peut-être psychologiquement plus dure à vivre, LH n'est pas un n°1 de droit divin comme l'était MS.

Bottas a touché les limites de ses capacité sans être systématiquement castré par son écurie.

Après d'un point de vue qualité nous sommes effectivement sur du Massa ou du Barrichello.

F1spirit a écrit:

brillamment décodé

Quand tu emplois le terme "brillamment"

Ce n'est absolument pas un décodage de mon propos qui ne dit absolument pas cela

Jim Clark a écrit:

Je ne suis pas certain qu'il est vraiment accepté d'être numéro 2 justement. A chaque début de saison nous avions le droit à des déclarations du genre "cette année je suis prêt pour jouer le titre mondial, etc ..." Pas tout à fait le discours d'un second couteau assumé.

Contrairement à un Barrichello, il n'était pas consubstantiellement un n°2, c'est ce qui a sans doute était très difficile à vivre.

Mercedes n'est pas Ferrari, le recrutement de Russell en est une preuve de plus si besoin en était.

Bottas comme Rosberg avait le champ libre pour se battre avec Hamilton.

Loyola a écrit:

Renault a écrit:

Pour moi Bottas est un Barrichello bis, idéal pour seconder un pilote de file. Rapide, accepte d'être numéro 2, capable de coups d'éclat en étant plutôt régulier.

La petite différence avec la politique de la scuderia, qui au final est peut-être psychologiquement plus dure à vivre, LH n'est pas un n°1 de droit divin comme l'était MS.

Bottas a touché les limites de ses capacité sans être systématiquement castré par son écurie.

Après d'un point de vue qualité nous sommes effectivement sur du Massa ou du Barrichello.

Le statut de numéro 1 de Schumacher 1 chez Ferrari était assumé mais la plupart du temps, ce statut est tout de même présent dans les tops team (sans être affirmé ouvertement) pour des raisons évidentes que tu cites souvent... Pour moi, Mercedes/Hamilton n'échappe pas à cette règle depuis pas mal de saisons maintenant. Evidemment, sans rentrer dans les proportions de Ferrari au début des années 2000.

J'ai toujours considéré Massa supérieur à Barrichello (Felipe plus battant). Dès son arrivé chez la Scuderia, il est parvenu a concurrencer davantage son leader et s'est montré par la suite capable d'endosser le statut de n°1 dans l'équipe. Son accident en 2009 puis l'arrivé d'Alonso l'a fait progressivement rentrer dans le rang.

Il y a une différence entre un statut de n°1 de droit divin et un statut qui se construit en fonction de la donne au championnat.

Le parcours de Rosberg chez Mercedes face à LH en est la parfaite illustration tout comme le recrutement de Russell
.
LH n'a jamais eu ce statut de n°1 de droit divin dont bénéficia de façon absolument exceptionnelle MS

Yoschurri a écrit:

J'ai toujours considéré Massa supérieur à Barrichello (Felipe plus battant). Dès son arrivé chez la Scuderia, il est parvenu a concurrencer davantage son leader et s'est montré par la suite capable d'endosser le statut de n°1 dans l'équipe. Son accident en 2009 puis l'arrivé d'Alonso l'a fait progressivement rentrer dans le rang.

C'est un de nos grands points de discorde

A un GP de la fin la répartition de la source des écart entre les deux pilotes :
- LH a 3 points d'avance sur les bonification classique des places à l'arrivée
- LH a 2 points d'avance sur la bonification des MT en course
- MV a 3 points d'avance sur les bonification des courses sprint

Et s'ajoute les discutables 5 pts pris par MV sur LH suite au GP de Belgique.

Loyola a écrit:

Renault a écrit:

Pour moi Bottas est un Barrichello bis, idéal pour seconder un pilote de file. Rapide, accepte d'être numéro 2, capable de coups d'éclat en étant plutôt régulier.

La petite différence avec la politique de la scuderia, qui au final est peut-être psychologiquement plus dure à vivre, LH n'est pas un n°1 de droit divin comme l'était MS.

Bottas a touché les limites de ses capacité sans être systématiquement castré par son écurie.

Après d'un point de vue qualité nous sommes effectivement sur du Massa ou du Barrichello.

On est d'accord, je parlais des pilotes en terme de caractères et capacités propres, pas en terme d'opportunités dans leurs équipes respectives où effectivement Bottas avait une vraie chance à saisir.
Après je me demande si le recrutement de Bottas n'est pas le fruit d'un léger conflit d'intérêt avec Wolff qui gère sa carrière, et que Mercedes était à la recherche d'un profil plus docile après une cohabitation difficile entre Rosberg et Hamilton.

Russel serait plus là je pense pour être prêt à remplacer Hamilton qui partira peut être prochainement.

Je partage l'avis de Renault sur ce dernier point.

Hamilton a bénéficié depuis l'arrivé de Bottas du statut de n°1 dès le début de la saison. La compétition entre deux n°1 s'était révélée contre productive en 2016...

Renault a écrit:

Après je me demande si le recrutement de Bottas n'est pas le fruit d'un léger conflit d'intérêt avec Wolff qui gère sa carrière, et que Mercedes était à la recherche d'un profil plus docile après une cohabitation difficile entre Rosberg et Hamilton.

Au moment du départ de Rosberg ce me semble être le meilleur profil disponible sur le marché pour assumer la tâche.

Loyola a écrit:

Renault a écrit:

Après je me demande si le recrutement de Bottas n'est pas le fruit d'un léger conflit d'intérêt avec Wolff qui gère sa carrière, et que Mercedes était à la recherche d'un profil plus docile après une cohabitation difficile entre Rosberg et Hamilton.

Au moment du départ de Rosberg ce me semble être le meilleur profil disponible sur le marché pour assumer la tâche.

Je ne parle pas spécialement de 2017 où il a été recruté très tard par l'annonce surprise de Rosberg qui a demandé à Mercedes de trouver un plan B rapidement. Ils n'avaient pas beaucoup d'option et Bottas était clairement capable de rapporter des points pour un championnat constructeur.

Mais le fait qu'ils le maintiennent malgré tout ce qui est disponible sur le marché me conforte dans l'idée que le profil de Bottas est tout bénéfique pour eux et s'en contentent. C'est un numéro 2 de fait qui évite les difficultés vécus par Rosberg et qui permet d'assurer pleinement les titres pilotes et constructeurs. Il n'a été mis de côté que quand un pilote de la filière Mercedes s'est montré capable de le remplacer, et quand Hamilton a souligné son intention de quitter la discipline à plus ou moins court terme. Ce serait cynique de laisser Russell végéter encore plus longtemps chez Williams encore.

Après ce n'est pas un reproche, Mercedes aurait eu tort de se séparer de Bottas qui a rempli le rôle idéal pour eux sans devoir l'imposer contractuellement.

Yoschurri a écrit:

Je partage l'avis de Renault sur ce dernier point.

Sur la préparation de l'après LH ? Ce me semble évident.

Yoschurri a écrit:

Hamilton a bénéficié depuis l'arrivé de Bottas du statut de n°1 dès le début de la saison. La compétition entre deux n°1 s'était révélée contre productive en 2016...

Là c'est plus discutable.

Bottas a gagné par exemple deux juste devant Hamilton et ce en début de saison ce qui est inimaginable pour un vrai n°2
- Azerbaidjan 2019 : 4° GP de la saison
- Australie 2019 : 1° GP de la saison

Bottas n'a jamais eu à s'effacer devant son équipier tant que les positions au championnat n'était pas décantée.

Renault a écrit:

Mais le fait qu'ils le maintiennent malgré tout ce qui est disponible sur le marché me conforte dans l'idée que le profil de Bottas est tout bénéfique pour eux et s'en contentent.

L'histoire montre largement qu'avoir deux pilotes de très haut niveau dans une même écurie est contre-productif.

Mon propos n'est nullement de dire que Bottas avait le niveau pour aller régulièrement poser pb à Hamilton, mais qu'il n'avait pas un statu de second pilotes devant absolument s'effacer devant son équipier.